Archive cycle de conférences autour de l'exposition "Au temps des Gaulois" 2012

« Nos ancêtres les Gaulois », voici ce qui a nourri notre scolarité pendant des décennies, clichés convenus communs à beaucoup de Français d’ici et d’ailleurs. Astérix et Obélix sont nos références imagées et comiques les plus récentes. Mais la réalité est tout autre. L’exposition « Au temps des Gaulois, l’Aquitaine avant César » est l'occasion de présenter un cycle de conférences qui va permettre de faire tomber bien des idées reçues sur les Gaulois.

Jeudi 4 octobre
18 heures
« Les druides et la religion gauloise »
par Jean-Louis Brunaux, directeur de recherche au CNRS (Laboratoire d’Archéologie de l’ENS de Paris).

Les druides sont des personnages antiques énigmatiques qui sont encore l’objet de bien des phantasmes. Pourtant l’on dispose de textes antiques assez abondants qui permettent de mieux les connaître et de comprendre leur rôle éminent dans la civilisation gauloise. Les récentes découvertes archéologiques de sanctuaires gaulois confirment pleinement la description qu’ont faite les auteurs grecs de ces hommes et de la civilisation gauloise.

Jeudi 18 octobre
18 heures
 « Les Gaulois, mythes et réalités »
par Gérard Coulon, conservateur en chef honoraire du Patrimoine et fondateur du musée d’Argentomagus à Saint-Marcel (Indre).

Ils sont blonds, moustachus et chevelus. Colériques, bagarreurs, ils vivent dans des huttes au milieu des forêts, se repaissent de sanglier et de cervoise. Telle est l’image que nous avons encore des Gaulois. Pourtant, la plupart de ces affirmations (et bien d’autres !) sont totalement fausses…

Jeudi 15 novembre
18 heures
« Alésia et la Guerre des Gaules »
par Jean-Louis Voisin, agrégé d’histoire, ancien membre de l’Ecole française de Rome, a enseigné aux Universités de Caen, de Bourgogne et de Paris XII.

Si la bataille d’Alésia entre Vercingétorix et César ne clôt pas la guerre des Gaules (58-51 av. J-C.), elle en forme l’épisode le plus important. Pourquoi Alésia ? Quels en sont les acteurs et les péripéties ? Que penser du débat autour de sa localisation ? Tels seront les principaux thèmes abordés.

Jeudi 29 novembre
18 heures
« Voyage en Gaule »
par Jean-Louis Brunaux, directeur de recherche au CNRS (Laboratoire d’Archéologie de l’ENS de Paris).

Les documents historiques sur la Gaule les plus riches proviennent de l’œuvre de Poséidonios d’Apamée qui a voyagé dans ce pays dans les années 100 avant notre ère. La description qu’il en a faite est, à la fois, d’ordre géographique, historique mais aussi ethnologique. C’est pourquoi il paraissait intéressant de confronter ces informations très circonstanciées à celles que livre depuis une cinquantaine d’année la recherche archéologique.

Jeudi 13 décembre
18 heures
« Du bûcher à la tombe : approche comparative des pratiques funéraires au premier âge du fer dans le sud de la France »
par Marie Bilbao, archéologue protohistorienne, spécialiste des pratiques funéraires au premier âge du fer dans le sud-ouest de la France.

Dans la moitié sud de la France, les défunts sont généralement incinérés. Autour de ce rite, différents types de tombes se développent, caractéristiques d’une période chronologique, d’une zone géographique et peut-être d’un rang social. Quels sont les points communs et les différences qui peuvent être mises en évidence par l’étude comparative des sépultures ? Quelles conclusions peut-on en tirer ?