Archive cycle de conférences "Les mondes atlantiques" 2013, à l'Université Montesquieu Bx 4
Conférences présentées par la Maison Montesquieu,
au Pôle juridique et judiciaire de l'Université de Bordeaux IV
35 place Pey Berland - Bordeaux
Pour en savoir plus sur la Maison Montesquieu
Jeudi 21 février, 18 h 30
« Divergences et oppositions religieuses entre les deux Amériques », par Bernadette Rigal-Cellard, professeure à l’UFR d’anglais et Marc Agostino, professeur d’histoire contemporaine, Université Michel de Montaigne, Bordeaux 3.
Jeudi 7 mars, 18 h 30
« Barack Obama et la question raciale », par David Diallo, maître de conférences en civilisation américaine, Université Montesquieu, Bordeaux 4.
Jeudi 21 mars, 18 h 30
"L'esclavage, du souvenir à la mémoire. Contribution à une anthropologie de la Caraïbe", par ChristineChivallon, anthropologue et géographe, directrice de recherche au CNRS-LAM (Les Afriques dans le monde)
Jeudi 11 avril, 18 h 30
« Cuba : mutations politiques et insertion régionale », par Eric Dubesset, maître de conférences, Université Montesquieu, Bordeaux 4.
Jeudi 25 avril, 18 h 30
« La dispersion des biens culturels et les politiques de revendication : voies et mutations du droit international », par Vincent Negri, chercheur au CNRS / CECOJI (Centre d’études sur la coopération juridique internationale), expert en droit international et droit comparé du patrimoine culturel et des musées, co-auteur avec Marie Cornu du Code du patrimoine commenté 2012 (éditions Lexis Nexis).
Conférence à l’Institut Cervantès (57, cours de l’intendance - Bordeaux)
Jeudi 28 février, 18 h
« Les représentations coloniales des Incas : de la découverte de l’autre aux enjeux politiques », par Bernard Lavallé, professeur de civilisation hispano-américaine, Université de la Sorbonne Nouvelle-Paris III.
La découverte de l’empire inca fut un véritable éblouissement suscité par l’abondance de l’or. Ecclésiastiques et fonctionnaires ne tardèrent pas à s’intéresser à son histoire, sa religion et son fonctionnement, par curiosité et pour mieux assurer la domination espagnole. Lorsque Las Casas, relayé sur place par certains religieux, mit en doute la légitimité de la présence espagnole, la Couronne y répondit par une véritable campagne de propagande visant à convaincre l’opinion espagnole mais aussi les élites indiennes que les Incas avaient été des tyrans dont la conquête espagnole avait délivré les Indiens.