La classe ouvrière c'est pas du cinéma "Luttes ouvrières en Aquitaine, que reste-t-il de mai 68 ?"

Journée d'étude
29/01/2018, 14:00

XVe Rencontres cinématographiques, du 6 au 11 février

En cette année anniversaire où vont se multiplier  les initiatives autour de Mai 68, en amoureux du cinéma, nous l’aborderons en rappelant ce que fut l’affaire Langlois (éviction d’Henri Langlois de la direction de la cinémathèque française qui va soulever l’indignation de tout le monde du cinéma) qui se poursuivra par l’annulation du festival de Cannes de mai 68 en solidarité avec les ouvriers en grève.
Nous cheminerons avec la jeunesse populaire, analyserons les conditions de travail des hommes et leur relation avec les animaux  de l’élevage à l’abattage, découvrirons le nouveau cinéma chinois.
Nous conclurons avec le cinéaste suisse Richard Dindo et ses films politiques et poétiques dont le dernier film de ces XV° rencontres, Ni olvido ni perdon revient sur le massacre des étudiants en octobre 68 à Mexico.

Programme complet sur le site de l’Utopia : www.cinemas-utopia.org/bordeaux

 

LUTTES OUVRIÈRES EN AQUITAINE : QUE RESTE-T-IL DE MAI 68 ?

Journée d'étude en collaboration avec l’Institut CGT d’histoire sociale d’Aquitaine

Cinquante ans après le plus grand conflit social que la France ait connu, dans lequel se sont impliquées plusieurs générations, des étudiants mais aussi des salariés, provoquant une onde de choc qui a parcouru les générations suivantes, les « événements » continuent d’interpeller, de questionner, de déranger… La « commé- moration » de 2018 ne sera pas seulement le fait de nostalgiques qui revivent avec émotion des moments exaltants ou d’« anciens combattants » qui veulent enterrer dans l’oubli « l’aventure » où ils estiment s’être fourvoyés, parce qu’ils ont changé et renié les idéaux de leur jeunesse. Le mouvement représente encore aujourd’hui une expérience riche, il fut porteur de valeurs humaines toujours d’actualité. Il ne peut être enfermé, comme anesthésié, dans les vitrines des musées, vidé de son souffle, de son insolence, de l’espérance qu’il a nourrie. Dans le cadre de cette journée d’étude organisée par les Rencontres « la classe ouvrière c’est pas du cinéma » et l’Institut d’histoire sociale CGT d’Aquitaine, les interventions et débats tenteront d’évaluer les répercussions qu’a pu avoir le puissant mouvement de rupture que fut Mai 68, les changements qu’il a introduits dans différents domaines de la vie sociale, et comment ces transformations ont pu perdurer jusqu’à aujourd’hui.

Introduction de Pierre Robin, historien, auteur de Mai 68 en Lot et Garonne

Contributions sur :
-          La place et le rôle des femmes par Maryse Dumas, secrétaire confédérale de la CGT de 1995 à 2009. (14h30 - 15h)
-         L’évolution de la jeunesse et sa place dans la société par Vincent Tiberj, sociologue, professeur des universités associé à Sciences Po Bordeaux. (15h10 - 15h40)
-          Les droits et les acquis de Mai 68 et leur évolution par Lucien Gay, de l’Institut d’histoire sociale CGT d’Aquitaine. (15h50 - 16h20)
-          Pratiques syndicales et formes de luttes ouvrières pendant et après 68 par Jean Lavie, président de l’Institut d’histoire sociale CGT d’Aquitaine. (16h30 - 17h)

Conférence de clôture de Michel Pigenet, professeur émérite université Paris I, responsable du centre d’histoire sociale du XX° siècle

 

Programme complet au musée d'Aquitaine : 

Luttes ouvrières en Aquitaine, que reste-t-il de mai 68 ?

Conserver les films 

Jeunesse populaire sur Grand Ecran 

Des bêtes et des hommes

Le nouveau cinéma chinois nous regarde

 

Programme complet :


 

 

  

 

 

 

La classe ouvrière c'est pas du cinéma

La classe ouvrière c'est pas du cinéma