Goya, chroniqueur de toutes les guerres
Les Désastres de la Guerre illustrent la cruauté et la brutalité de la guerre d’Indépendance qui se déroula en Espagne de 1808 à 1814. Goya en est le brillant chroniqueur et apparaît ici comme le précurseur du photo-journalisme.
Culturebox "Goya reporter de guerre à Bordeaux"
Publié le 11/02/2013 à 16h51, mis à jour le 11/02/2013 à 17h09
Cette exposition, produite et réalisée par la Chalcographie nationale de Madrid, rassemble les quatre-vingt-deux eaux-fortes de la série des Désastres de la guerre, gravées par Goya entre 1810 et 1820. Présentée à ce jour dans les plus grandes métropoles du monde – Beyrouth, Belgrade, Berlin, Shanghai, Bruxelles, Stockholm, Londres, New Delhi, Pékin, Rome et Tokyo –, elle résonne d’un écho particulier à Bordeaux, la ville où l’artiste finit ses jours.
Lieu d’histoire et de mémoire, porteur de l’idéal de justice et de liberté défendu jusqu’au sacrifice par les Résistants, le Centre National Jean Moulin partage d’évidence le message de Goya dénonçant les affres de la guerre qui, quels que soient les lieux, les causes et les époques, présente toujours le même visage dégradant du genre humain avec son cortège d’horreurs et de destruction.
Goya, chroniqueur de toutes les guerres, ne pouvait trouver meilleur endroit pour la présentation de ses œuvres que le Centre National Jean Moulin où il est exposé pour la première fois.
Cette exposition est réalisée en partenariat avec le musée d’Aquitaine, la chalcographie nationale de Madrid et l’Institut Cervantès.