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Centre national Jean Moulin

Un musée et un centre de documentation sur la Seconde Guerre mondiale

Le Centre national Jean Moulin est actuellement fermé. Retrouvez sa programmation culturelle, ses expositions et les visites hors-les-murs sur la page agenda

Fort d’environ 20.000 objets dont des éléments de premier plan (bureau de Jean Moulin, 250 affiches rares, équipements des maquis du Sud-Ouest dont 150 armes, poèmes écrits à Ravensbrück, jeep du débarquement, bateau de liaison avec l’Angleterre etc.), le centre national Jean Moulin conserve l'une des plus belles collections en France sur la mémoire de la Résistance.

Un établissement dédié à la mémoire

Créé en 1967 et installé place Jean Moulin (ancien bâtiment de la Caisse d’Epargne) en 1984, le centre national Jean Moulin est fermé au public depuis 2018. La vocation pédagogique, mémorielle et didactique du centre se traduit à travers ses missions quotidiennes de conservation, d’étude et de diffusion des collections dont il a la charge. Celles-ci constituent un fonds unique et remarquable, résultant de la générosité de nombreux résistants et déportés. 

Pendant cette période de fermeture il est possible de participer aux visites Bordeaux dans la seconde guerre mondiale proposées par le centre national Jean Moulin, et d'assister à des présentations d'objets issus des réserves du centre dans le cadre d'événements comme les Journées européennes du patrimoine et du matrimoine, au musée d'Aquitaine.

Journées européennes du patrimoine et du matrimoine 2024 © Lysiane Gauthier - mairie de Bordeaux

Un centre de documentation

Le Centre national Jean Moulin conserve plusieurs centaines de documents d’archives, pour la plupart issus de dons de familles d’anciens résistants, ainsi que des fonds d’affiches anciennes et de photographies.

Les fonds du Centre national Jean Moulin sont consultables, sur rendez-vous, à la bibliothèque du musée d’Aquitaine. 

Jean Moulin

Né à Béziers en 1899, Jean Moulin devient, après des études de droit, le plus jeune sous-préfet, puis le plus jeune préfet de France. Le 17 juin 1940 il accomplit son premier acte de résistance en tant que préfet de Chartres, lors de la débâcle de juin 1940. 
 
Destitué par le gouvernement de Vichy, il part pour Londres. Parachuté en Provence dans la nuit du 1er janvier 1942, il est porteur de deux ordres de mission, un civil et un militaire. Il est chargé de coordonner l'action des mouvements de Résistance et d'organiser une armée secrète. Premier président du CNR (Conseil National de la Résistance), il est arrêté à Caluire le 21 juin 1943. Torturé, il meurt durant son transfert en Allemagne.  

Depuis le 19 décembre 1964, ses cendres reposent au Panthéon.