Musée d'Aquitaine, musée monde de Bordeaux et d'Aquitaine

Michel de Montaigne, l’esprit des lieux

L’édifice est situé sur l’emplacement de l’ancien couvent des Feuillants, où le philosophe Michel de Montaigne fut inhumé en 1593. En 1886, on construit à cet emplacement le Palais des Facultés ; la qualité architecturale et les décors du hall central témoignent de cette période où des centaines d’étudiants circulaient dans ce temple du savoir, jusqu’à la fin des années 1960. Le musée s’est ensuite installé dans le bâtiment, en 1987, succédant à la faculté des Sciences et des Lettres.  

400 000 ans d’histoire à travers de prestigieuses collections

Le musée regroupe plus d’1,3 million de pièces et abrite de prestigieuses collections d’archéologie, d’histoire et d’ethnographie régionale qui illustrent la vie des Aquitains et leurs relations avec le reste du monde.

Le musée vous invite dans un voyage de 400 000 d’histoire à travers une parcours de visite qui se déploie sur deux niveaux et s’organise chronologiquement, de la Préhistoire au début du 21e siècle. Vous pouvez y découvrir des œuvres exceptionnelles qui témoignent de la place occupée par Bordeaux et sa région au fil des siècles. Certaines de ces œuvres majeures sont connues dans le monde entier : la très célèbre et mystérieuse Vénus de Laussel dans les espaces Préhistoire, le trésor de Garonne et le sublime Hercule dans les salles gallo-romaines, le chevalier au lion couronné dans les espaces du Moyen Âge et le cénotaphe de Michel de Montaigne, figure tutélaire de la ville, dans les nouveaux espaces « De Montaigne au Roi-Soleil ».  

Le musée présente ensuite les espaces « Bordeaux au 18e siècle, le commerce atlantique et l’esclavage » où sont abordés l’histoire de la cité portuaire, la traite et l'esclavage. Peintures, sculptures, dessins, objets d’arts et de la vie quotidienne, affiches, films d’époque et épicerie reconstituée rappellent la richesse du patrimoine bordelais au 19e siècle. 

Des sculptures, peintures, objets d’ethnographie et maquettes évoquent l’histoire contemporaine de la capitale régionale et de ses territoires, entre traditions, mutations économiques et atouts environnementaux.  

Un parcours sensoriel en faveur de l’accessibilité

Pour développer son accessibilité, le parcours de visite est enrichi d’une trentaine de bornes tactiles (reproductions de sculptures, images en relief, dessins tactiles et cartels en braille) permettant aux visiteurs voyants et non-voyants de découvrir les œuvres par le toucher.  

Ce dispositif propose une visite inclusive des collections. Il permet à toutes et tous de découvrir les œuvres par le toucher et l’odorat grâce à des fac-similés produits dans les matières d’origine. Chaque station présente une œuvre accompagnée d’un texte explicatif rédigé en français simplifié qui peut être lu en braille, écouté ou transcrit en langue des signes française grâce au visioguide disponible à l’accueil.  
   
Ce parcours sensoriel concerne plus largement tous les visiteurs qui souhaitent approcher les œuvres et les objets par le toucher, qu’ils soient valides ou non valides, voyants ou non-voyants.  

Une large offre culturelle

Parallèlement au parcours de visite, le musée offre aussi une riche programmation culturelle avec des visites commentées et thématiques autour des collections et des expositions du musée, des cycles de conférences, des tables-rondes, des projections, des concerts… 

Des activités sont aussi spécialement conçues pour le jeune public : livrets-jeux, ateliers familles, visites, jeu de chasse au trésor…  

Enfin, le musée dispose d’une boutique, d’un auditorium et d’un vaste hall qui permet d’accueillir des manifestations festives.  

Le projet scientifique et culturel

Le musée s'inscrit dans une dynamique de valorisation de ses collections, de celles du Centre national Jean Moulin et de Goupil. Ce projet scientifique et culturel, pour les années 2020 - 2025, a été approuvé par le ministère de la Culture en décembre 2019 et voté par le Conseil municipal de la Ville de Bordeaux, le 28 septembre 2020. Sa version résumée est consultable en ligne. Pour obtenir la version complète, nous vous invitons à nous contacter.

• Document

  Le projet résumé.pdf

La régie des œuvres

La régie des collections consiste en la gestion matérielle des œuvres, assurée au musée par deux régisseuses. Leur mission consiste à préparer, assurer ou superviser tous les mouvements d’œuvres (mise en exposition ou rangement en réserve, prêt pour une exposition, départ en restauration ou analyse, transfert au studio photographique du musée, etc…).  

Elles veillent à ce que la sécurité des œuvres et les normes de conservation soient garanties au moment du  conditionnement, du transport et à l’arrivée.  

Au sein du musée, elles vérifient et mettent en place les conditions de conservation adéquates et, pour ce faire, contrôlent régulièrement dans les salles d’exposition et dans les réserves l’intensité lumineuse, le climat (température et hygrométrie), l’absence d’infestation et d’empoussièrement ainsi que la sûreté. A travers les constats d’état et préconisations d’emballage ou d’accrochage qu’elles établissent pour les œuvres, les opérations de dépoussiérage et de conservation préventive, elles prennent soin des collections au quotidien.

Elles s’assurent également que la localisation de chaque objet soit conforme à l’enregistrement dans la base de données et que chacun soit marqué de son numéro d’inventaire.  

Dans ces tâches destinées à assurer la pérennité des collections, les régisseuses travaillent en étroite collaboration avec de nombreux services du musée mais aussi avec des partenaires extérieurs tels que les transporteurs ou les restaurateurs par exemple.