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Collection Goupil

Une collection d'art du 19e siècle

Les collections du musée Goupil sont hébergées par le musée d’Aquitaine. Elles ne sont pas accessibles au grand public mais une sélection d’œuvres est à découvrir en ligne ! 

L'histoire du musée

La Maison Goupil est une illustre société d’édition d’art du 19e et 20e siècles. Son succès s’étend alors au-delà de la France. La Première Guerre mondiale est annonciatrice de son déclin et de son rachat par le marchand d’art bordelais Vincent Imberti. Ses descendants lèguent à la fin des années 1980 le fonds photographique de la Maison Goupil à la Ville de Bordeaux. 

Le musée Goupil est créé en 1991 et installé dans l’ancienne distillerie Secrestat, située cours du Médoc. Il expose au grand public des estampes, photographies, archives et les différents outils et procédés techniques de reproduction d’images. Le musée ferme définitivement ses portes et la collection Goupil est transférée en 1998 au musée d’Aquitaine où elle s’y trouve encore. 

Une collection unique de l'industrie de l'image au 19e siècle

La richesse des fonds Goupil témoigne du développement des différentes techniques industrielles de l’époque, de la diffusion de masse des images mais aussi des goûts et des représentations du 19e et 20e siècles. 

Les collections Goupil rassemblent plus de 70 000 photographies, 46 000 estampes, 7 200 matrices, 1 000 livres et revues illustrées et de nombreuses archives. 

Pour en savoir plus sur l’histoire de la Maison Goupil.

Né à Paris en 1806, Adolphe Goupil est un marchand et éditeur d’art reconnu au 19e siècle. En 1829, il s’associe avec Henry Rittner et fondent ensemble la Maison Goupil située à Paris. 

D’abord imprimeur-éditeur, Goupil diversifie continuellement ses activités. Il devient par la suite marchand d’arts et s’impose comme figure incontournable du marché de l’art. Sa réputation et son influence s’étendent alors à l’international et lui donne accès aux plus grands artistes de l’époque. 

Il meurt en 1893. La Maison Goupil poursuit ses activités jusqu’à sa fermeture définitive dans les années qui suivent la Première Guerre mondiale.